"On dirait un 1er avril"
Âgée de 46 ans et domiciliée dans la Loire, à Violay, l'infirmière a été suspendue mi-septembre par la direction de cette clinique de Caluire-et-Cuire, en application de la loi du 5 août relative à l'obligation vaccinale pour les personnels de santé.
Récemment, elle reçoit cependant un courrier de son employeur l'invitant à une soirée, le 19 novembre, "avec remise de médaille pour la reconnaissance du travail" et de son "attachement" à la clinique dont elle est salariée depuis 2001.
"Je me suis demandé s'il fallait en rire ou en pleurer. Je me suis dit : non, il vaut mieux en rire. On dirait un 1er avril", a réagi l'infirmière, qui n'avait pas sollicité cette médaille.
Celle qui gagne sa vie dans l'intérim depuis sa suspension compte bien honorer l'invitation qui ne précise pas, selon elle, si le pass sanitaire est obligatoire. Avec "un joli petit discours" sur ce qu'elle pense de la situation.